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 Soirée Wonderland @ Espace DoubleMixte (Villeurbanne) 24/04/10

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Silmar




Nombre de messages : 13
Date d'inscription : 12/01/2010

Soirée Wonderland @ Espace DoubleMixte (Villeurbanne) 24/04/10 Empty
MessageSujet: Soirée Wonderland @ Espace DoubleMixte (Villeurbanne) 24/04/10   Soirée Wonderland @ Espace DoubleMixte (Villeurbanne) 24/04/10 Icon_minitimeDim 2 Mai - 18:40

(Je n'ai pas mis de photos, si vous voulez voir le report en photos:

Report)

« WONDERLAND »

Eh oui… Wonderland c’était ça… Quoi « ça » ? Oulah… longue histoire.

Pour faire court, c’était des gros moyens : du gros son, un line up de dingo, une déco sobre mais bien installée, des lights du tonnerre, un vjing de fou furieux et une ambiance de malade. Autant vous dire que j’ai finis la soirée en piteux état.

Pour faire long, voici comment débute l’histoire…

Il est 19h30, j’ai 2h30 de trajet direction Lyon, seul. Gros mix tech-house qui tourne dans la caisse, ça motive. J’arrive à 22h15, aucune file d’attente, tout paraît calme.
Et pour cause ! Je suis le cinquième arrivant ! Le staff de sécu à l’air aimable, les secours ont l’air plutôt bien organisés.
Alors : « 2 scènes, 30kw de son par scène en quadriphonie ». Les 30kw par scène… ok. La quadriphonie je n’y ai pas fais attention. Peut importe, le son y est, il est clair, propre, précis.

J’ouvre une petite parenthèse par rapport au lieu de la soirée. L’espace double mixte, dans la zone de la Doua, à Lyon. C’est un beau bâtiment, qui accueil entre autre des salons, des festivals etc. Par contre, j’ai eu du mal à comprendre pourquoi des immeubles d’habitations étaient présents à moins de 20m de l’entrée des hangars… Cités U ? Peut être. Mais ce qui est sur, c’est que jusqu’à 8h du mat, les habitants n’ont pas du beaucoup dormir…

J’ai donc fais mon petit tour. La scène d’en bas, the « Cosmic Area », diffusait des sons minimal, néo trance, avec des artistes tel que que James Holden (Border Community), ou Hervé AK (Kompakt). La scène d’en haut, the « Legendary Area », proposait des artistes plus techno, beaucoup plus dancefloor et oldschool. Woody McBride… Aciiiid !!! Rolando et sa furieuse techno de Detroit et Koalision avec un live techno tribale bien amené.

En dehors de mon petit tour à la scène d’en bas au début de la soirée, je n’y ai pas reposé les pieds, même pour le live de James Holden. Plusieurs facteurs sont en cause, mais le principal c’est que la techno, c’est vraiment trop bon.
Je passe au bar où je suis servit par une ravissante jeune femme et je sors fumer une cloppe.

Le son distillé est plutôt orienté tech house… en fait, c’est carrément tech house. Des petits vocaux féminins, des lignes de basses bien rondes… c’est dans la lignée de ce que j’écoutais dans la voiture, ça passe bien ! P. Moore, malgré quelques décalages et un vinyl qui saute, m’aura bien mit dans l’move ! Côté lights, on a quelques projos ici et là, de jolis gobos de couleurs variées et un vjing un peu absent, masqué par la puissance des lights. Côté people, on ne dépasse pas les trente personnes dans la salle à la fin de son set. Il est 00h00…

Ah ! Enfin… Electric Rescue, le premier dj que j’attendais vraiment. Il m’avait déjà retourné le cerveau lors d’une rave sur Paris il y a quelques années… et il a remit ça ! De la minimal, rythmique, puissante, qui monte et qui monte et PAF ! Un mix parfait, tout à fais dans son délire hypnotique, avec de grande montées qui font crier, suivit par un long « Pssscchhhhhhh », appuyé par un retour massif des basses.
Son jeu de scène est également très sympathique. « Put your hands in the air! ». A chaque break c’est la même. Et vas y que je me tords en deux pour tourner le potard des basses à la reprise du rythme.

Le set de Woody Mc Bride ne m’a pas convaincu. Peut être en partit parce que je ressentais les premiers effets de la fatigue, ou peut être parce que son set était trop linéaire par rapport à ce que j’attendais. Il nous a distillé un set techno indus, saupoudré de sons acid. On a eu, si mes souvenirs sont bons, en tout et pour tout trois belles montées d’acid, qui m’ont sortit de ma torpeur et m’ont fait bouger le popotin. C’est déjà ça. Mais le reste était trop linéaire pour moi. En revanche, ce qui m’a le plus déçu, c’est de le voir derrière un ordinateur. Je l’avais toujours imaginé derrière des platines !
Enfin bref. Côté charisme, le personnage est quand même impressionnant. Un jeu de scène tout simple, mais qui correspond si bien au personnage et à la musique qu’il diffuse, que j’ai finis par en sourire. C’est le grand oracle de l’acid et aux travers de grands gestes mains tendu, tel un prêtre qui dit sa messe, il nous diffuse un son bénit… et dévastateur.

3h, changement d’artiste, changement d’ambiance. Un live que je ne suis pas prêt d’oublier. Koalision. C’est deux frères, deux énervés des machines, qui se marchent mutuellement sur les pieds pour chopper leurs potards. Ils remuent la tête en permanence de façon frénétique, comme des rockstars, arrêtant occasionnellement pour lever un doigt bien haut, histoire de dire « Attention, attention... » et VLAM !

Vous aimez les sons tribals, vous aimez les sons pêchus, les grosses basses bien rondes, bref la grosse techno ? Alors il faut que vous les voyiez. Contrairement à Woody McBride, leur son est moins saturé, moins obscur. Il sent la savane à plein nez et donne envie de danser. Un gros up pour leur dernier morceau. Cette petite mélodie magique qui fait rêver, qui fait planer, avec une basse binaire et bien profonde.

Au même moment, je me rends compte que le vjing ressort mieux qu’en début de soirée. Et en réalité, il est plutôt joli… enfin… carrément monstrueux devrais-je dire ! Les lights balaient les quelques centaines de danseurs sans pitié et le vjay nous balances des images d’une beauté rare et d’un psychédélisme certain. Dans un délire inclassable, des spirales, des photos qui se déplacent dans tout les sens, de haut en bas, de droite à gauche… nous entraînant dans un tourbillon d’images hypnotique d’une précision que j’ai rarement eu l’occasion de voir. Si l’on fait un rapide point sur le matériel mis en place, il y avait 5 vidéos-projecteurs placés tout autour du bloc des ingés sons et lumières, envoyant respectivement leurs faisceaux sur la toile géante derrière la scène et sur les structures accrochées au plafond, donnant une impression de volume aux images. Le choix des images en lui-même était intéressant, les thèmes variés, on passe du bien glauque, avec des flammes et quelques dessins plutôt infernaux, à du très planant, en passant par du psychédélisme pur. Enorme.

La mélodie s’arrête, applaudissements, Koalision cède les platines. Nous y voici pour l’une des plus grosses pointures de la soirée. Adam Beyer… Techniquement, ce que fait ce type est généralement irréprochable. Personnellement, je ne l’ai pas vu souvent, une ou deux fois peut être, mais il ne m’a jamais marqué. Dans le doute, je suis resté, histoire d’être sur… et là, surprise. C’est un petit jeune aux cheveux frisés qui débarque ! Alors bon… je n’avais pas les pensées très claires hein… mais je n’étais pas sur qu’Adam Beyer ait beaucoup de cheveux...
Après m’être renseigné, on me répond que non, que c’est un certain « Maxime Lang » signé sur Kompakt.

« Hein ? Maxime Dangles tu veux dire ? » Eh ouais, c’est un gars de chez nous ça !
Un dj minimal sympa, pas une grosse tête d’affiche comme Beyer, mais un mec qui se tient. Et du coup, remplacer Adam Beyer… C’est bon pour lui ça…

Alors ok, le type n’a pas eu le temps de préparer de selecta, il est partit en panique de chez lui à je ne sais quel heure, prenant uniquement le temps de prendre son bac et rien de plus. Mais sa sélecta était quand même un peu incohérente. Un coup il nous envoie des tueries acid, un coup il nous envoie de la minimal bien de chez Kompakt, un coup il nous envoie de la techno bien lourde, un coup il… bref. Ca avait un certain charme. Mais redesendre sur de la minimal une fois, ça passe, mais quand il le fait plusieurs fois dans le set, ça saoule. Gros up quand même pour nous avoir balancé « Hardfloor – Acperience 1 », une pure tuerie acid oldskool…
En revanche, niveau charisme, on sent le dj mal à l’aise. Soit parce qu’il n’a pas l’habitude de jouer en festoche, soit parce qu’il n’est pas habitué à un public de ravers, je ne sais pas. Malgré tout, j’ai quand même passé un bon moment.

Roulements de tambours, c’est l’heure du grand méchant dj qui va vous démolir les tympans avec sa techno made in Detroit… Un mot pour résumer la chose ? Trop court. J’hésite entre divin et héroïque. Mais au final, je pense qu’il n’existe pas de mots assez puissants pour décrire ce massacre en règle. Un bataillon de raver décimé. On a prit cher.

Tout commence bien par une intro tranquille, que je n’ai pas vraiment eu l’occasion d’écouter (il n’y a pas que des gens cool et compréhensif dans un évènement techno).
Et BLAM ! Ca groove, ça danse, ça lève les bras, ça secoue les mains, ça piétine le sol, ça libère l’esprit. La techno de Detroit possède une âme, ou en tout cas (sans virer dans la spiritualité exagérée), elle possède une sonorité bien à elle. C’est un mélange de cuivres et de synthés, appuyés par un beat puissant qui nous fait voyager. Mais s’il n’y avait que ça… Le dj est le chef d’orchestre et ses 4 platines sont des musiciens mécanisés, chacun capables de jouer un morceau complet à lui seul. Et c’est là que le spectacle commence… ça tombe bien, le soleil se lève…

Mix 4 platines, 2 platines cd, 2 platines vinyls… Visage impassible, bouche serrée. Le seul trait de son visage qui nous prouve que ce n’est pas un masque, ce sont ces yeux. Qu’il plisse occasionnellement, histoire de dire : « Attends, je suis concentré là… ». Tout est vite reglé : pose disque, règle pitch, envoie disque calé, change basses, dancefloor atomisé. Le tout en 15 secondes chrono. Bon ok, ok, ce n’est pas un Jeff Mills qui pose ses skeuds sur son dos pour les jouer plus vite. Mais dans un délire différent, avec une selecta cohérente et des calages parfaits, c’était au moins aussi bien, voire beaucoup mieux.
Je suis… je suis… ? Rolando. Auteur du célèbre The Knights of the Jaguar, sous son pseudo The Aztec Mystic. Autant dire un titan de la techno.

Il nous a envoyé dans les roses. A la fois c’était beau et à la fois ça piquait ! Le jeu sur les fréquences des basses, les switch, cuts, les fondus précis et progressifs, les deux rewinds super bien placés (le troisième c’était un faux…), tout était d’une perfection exceptionnelle.
Et là… Mamamamia… alors que j’étais partit pisser, j’entends quoi ? Le pur tube ?? Balancé en plein milieu du mix ??? A 7h du mat !!??
Knights of the jaguar ! Je peux vous dire que je n’ai pas bataillé longtemps avec la ceinture, j’ai volé jusqu’au son et j’ai rejoins le devant de la scène, pour un moment d’extase unique et de bonheur partagé, pour un sentiment que je n’avais pas ressentis depuis bien longtemps : un sentiment d’unité. Ce morceau est magique, d’une beauté incomparable. Il transpire d’espoir et de mélancolie à la fois… il fait chialer.
Et ce sentiment ne m’a plus quitté. De 7h à 8h, c’était un smile indécrochable sur chaque visage, c’était nos pieds qui tapaient en rythme le sol sur le devant la scène, c’était un voyage au huitième ciel.
Mais soudainement, ya un type qu’est venu tout casser.
« Eh mec ! Il est 7h30 là, faudrait arrêter ! »
« Pas de soucis, j’en passe un dernier ! »
Un dernier par platines oui ! Quand on a 4 platines, ça fait tout de suite 20 minutes de son en plus !

Et voilà… 7h50, Rolando baisse lentement le fader du volume et éteint ses platines. Applaudissements, applaudissements, on en veut encore ! Mais… la hora es la hora ! Et la sécu nous ramène vite à la réalité.
Merci Rolando. Merci.

Le soleil est bien là, nous réchauffant de ses rayons matinaux, le ciel est bleu, dégagé.
Je reprends la voiture, direction Nîmes. Avec le mix deep techno d’un inconnu, peut être Donato Dozzy d’après certains. La musique me berce, mais ne me donne pas sommeil. Des sons d’horloge me rappellent le temps qui passe, les cris d’oiseaux me rappellent le printemps, les notes de piano égarées me bercent… Parfait pour un long trajet.

Je voulais passer une soirée hors du temps, j’ai été servit. Merci Smile Events, Wonderland portait bien son nom.




Lien vers les vidéos:

https://www.facebook.com/video/video.php?v=1395515924695&oid=253910520043
https://www.youtube.com/watch?v=4Lc8DAyzDng
https://www.youtube.com/watch?v=JO_ZfaZ2g1E
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